Dr. Jean-Marc Chamot
The Last Samuraï
Le dernier Samouraï: analyse custérienne du film
Dr. Jean-Marc Chamot
Thèse universitaire "Le Général Custer au cinéma, 1909-2004"
[1] Notamment par les films d’Akira Kurosawa.
[2] Il s’agit des aventures modifiées du capitaine français Jules Brunet (1838-1911) qui – diplômé de l’École Polytechnique et spécialisé en artillerie – fait partie la première mission militaire envoyée au Japon pour moderniser les armées du Shogunat. Il arrive à Yokohama au début de 1867 et lorsque les armées impériales l’emportent, il démissionne et part au nord du Japon participer à l’établissement de la république d’Ezo. L’affrontement final aura lieu à Hakodate (Hokkaido) en juin 1869.
[3] Scène historiquement impossible car se déroulant quelques jours seulement après le Last Stand (l’information diffusée par le Bismark Tribune le 6 juillet n’avait pas encore avoir atteint Chicago). Comme Algren part au Japon et se trouve en mer le 12 juillet ceci confirme la date. La chronologie est donc toujours un à-peu-près. Le nombre de soldats morts avec Custer reste aussi une approximation.
[4][4] Ce n’est pas la première fois que Japon et États-Unis se rejoignent autour d’un film. Les Sept Samouraïs d’Akira KUROSAWA (1954) est un bon exemple de l’influence du western sur une œuvre japonaise. Ce film a ensuite pesé sur le western, avec The Magnificent Seven (Les sept Mercenaires) (1960) de John STURGES, reprenant la même intrigue, transposée du Japon médiéval au Mexique du XIXe siècle.